Blog emploi

mardi, mars 28, 2006

Un salarié peut rester en CPE jusqu'au jour de ses 28 ans

Un salarié peut rester en CPE jusqu'au jour de ses 28 ans

C'est un aspect passé inaperçu du contrat première embauche : le CPE peut être conclu pour toute « nouvelle embauche d'un jeune âgé de moins de 26 ans ». Dans les faits, cela signifie qu'un individu peut travailler sous ce contrat jusqu'à son 28e anniversaire.

jeudi, mars 23, 2006

La copie de la lettre de Dominique de Villepin aux leaders syndicaux

La copie de la lettre de Dominique de Villepin aux leaders syndicaux

Le Premier ministre a envoyé jeudi 3 mars une lettre aux leaders syndicaux pour leur proposer une rencontre à Matignon dans le cadre de la crise autour du CPE. Il leur dit «souhaiter aborder (...), dans un esprit de confiance, de responsabilité et d'ouverture par rapport à (vos) préoccupations, des discussions sur l'emploi des jeunes et leur parcours d'insertion professionnelle». Il leur propose une «réunion de travail à votre convenance le plus rapidement possible», avec un «ordre du jour nullement limitatif», que le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, pourra «compléter» avec eux.

La copie de la lettre

dimanche, mars 19, 2006

Le pourquoi du CPE



Droit du travail : NKM propose d’interdire les « enchères inversées »

Droit du travail : NKM propose d’interdire les « enchères inversées »

Nathalie Kosciusko-Morizet vient de déposer une proposition de loi visant à interdire ce qu’on appelle les « enchères inversées ». Explications.

Une entreprise propose un travail en fixant un prix maximum, sur lequel les candidats enchérissent ensuite à la baisse. Les emplois le plus souvent proposés concernent les « petits boulots » : jardinage, réparation, aide ménagère… Cette méthode, importée d’Allemagne (www.jobdumping.de), est désormais accessible aux demandeurs d’emploi français (sur le site www.jobdealer.net).

Cette pratique ne correspond en aucun cas à sa conception du travail. La proposition de Nathalie Kosciusko-Morizet – interdire tout simplement les enchères inversées –, qui semble par ailleurs rallier les organisations syndicales et patronales, serait un acte de justice.

En effet, face à cette pratique, qui déshumanise la proposition d’embauche, il appartient au législateur de garantir les droits du salarié, de définir les limites applicables au marché du travail, et de proposer un modèle compatible avec nos valeurs communes.

Aujourd’hui, aucune disposition législative ni réglementaire n’interdit de publier une offre d’emploi visant à recruter un salarié à l’issue d’enchères inversées à distance, organisées par voie électronique, portant sur sa rémunération. Les seules dispositions actuellement garanties par le code du travail interdisent toute rémunération inférieure au salaire minimum de croissance (SMIC) ou, le cas échéant, aux salaires minima fixés par les conventions et accords collectifs. Ces dispositions s’appliquent également aux salariés sous contrat de travail à durée déterminée (CDD), aux travailleurs temporaires et aux salariés à temps partiel.

NKM souhaite combler ce vide juridique en complétant les dispositions du code du travail relatives au salaire, pour interdire la conclusion d’un contrat de travail à l’issue d’enchères inversées portant sur le montant du salaire. Un décret en Conseil d’Etat préciserait la définition de sanctions contraventionnelles à appliquer en cas de violation de l’interdiction de ces enchères en matière de salaires.

CPE : l'ultimatum des manifestants face à la fermeté du gouvernement

CPE : l'ultimatum des manifestants face à la fermeté du gouvernement

Forts de la mobilisation de samedi contre le CPE, les syndicats en ont appelé "solennellement au gouvernement et au président de la République", Jacques Chirac, estimant qu'ils "portent l'entière responsabilité des tensions sociales". Ces organisations, qui exigent le retrait du CPE, doivent se réunir lundi pour décider de nouvelles actions. Des syndicats ont évoqué la menace d'une grève.

jeudi, mars 16, 2006

L'emploi salarié a progressé de 0,3% en 2005 dans l'Hexagone

L'emploi salarié a progressé de 0,3% en 2005 dans l'Hexagone

La hausse s'est limitée à 0,1% au 4e trimestre. 52.000 emplois salariés ont été créés l'an dernier, essentiellement dans la construction, le commerce, les services aux entreprises et aux particuliers.

mercredi, mars 15, 2006

Le monde compte un nombre record de milliardaires

Le monde compte un nombre record de milliardaires, Bill Gates toujours en tête

J'espère que ça va vous motiver dans votre recherche d'emploi.

mardi, mars 14, 2006

10 conseils pour allier diététique et repas d'affaires

10 conseils pour allier diététique et repas d'affaires

1. Ne vous privez pas
2. Buvez du vin...
3. ...mais oubliez le pain
4. Du poisson plutôt que de la viande
5. Des légumes verts en accompagnement
6. A proscrire : la pomme de terre sous toutes ses formes
7. Des fruits au dessert et un café décaféiné
8. Oubliez la restauration rapide
9. L'eau, c'est pendant et après
10. Et si on a faim entre les repas ?

Motivation, mode d'emploi

Dossier : Motivation, mode d'emploi: "Elle peut faire des miracles dans l'entreprise mais son mécanisme demeure subtil. Comment faire de la motivation un vrai carburant professionnel pour soi-même ou son équipe ?"

CPE : Chirac apporte un soutien «total et sans réserve» à Dominique de Villepin - EMPLOI

CPE : Chirac apporte un soutien «total et sans réserve» à Dominique de Villepin - EMPLOI

lundi, mars 13, 2006

En ligne pour l'emploi

5 jours, 25 chats de recrutement... Venez dialoguer avec les plus grands employeurs de France et les experts les plus légitimes de la recherche d'emploi. Ils répondront à toutes vos questions sur les profils recherchés, les processus de recrutement, les postes disponibles... Mettez toutes les chances de votre côté... 85 000 emplois à la clé !

dimanche, mars 12, 2006

Le CV anonyme

Présenté par le Sénat contre l’avis du gouvernement, sans attendre le résultat des travaux des partenaires sociaux sur les discriminations à l’embauche, l’amendement qui inscrit le CV anonyme dans le Code du travail vient d’être validé (Source Le Monde, Libération...) dans le cadre du projet de loi sur l’égalité des chances. Projet dans lequel se trouve le CPE aussi (sur le CPE, je vous invite à lire cet excellent article sur Agoravox).

Comment on le met en oeuvre? Le texte ne le précise pas, il stipule juste que "dans les entreprises de cinquante salariés et plus, les informations communiquées par écrit par le candidat à l’emploi doivent être examinées dans des conditions préservant son anonymat".
Les modalités d’application seront déterminées plus tard (quand?), par un décret, en Conseil d’Etat. C’est vraiment n’importe quoi!
  • Les PME sont donc exonérées de lutte contre la discrimination?
    Un grand groupe qui fait travailler un cabinet de recrutement de moins de 50 personnes y échappe?
  • Comment convoquer un candidat sans son nom et ses coordonnées?
  • Un service de l’ANPE va-t-il être dédié à la convocation des candidats et refacturé aux entreprises?
  • Que fait-on des candidatures spontanées et des CV arrivés avec coordonnées?
  • La chasse, la cooptation, cela devient discriminant? Interdit, demain?
  • Qu’est-ce qui empêchera un recruteur de continuer ses pratiques discriminantes quand il aura un candidat en face de lui?
  • Il fera déplacer un candidat, le recevra quelques minutes pour faire genre, lui opposera un refus vaseux, et retour à la case départ!
  • Soutenir de manière conséquente les entreprises à potentiel, non discriminantes, comme les start-up hightech ou Internet, c’est pas possible? Pour mémoire: croissance du secteur édition logiciel +9% en 2005, pour +1,4 au niveau national!
  • Promouvoir l’intelligence collective entre partenaires sociaux et la formation des recruteurs (pour moi, mesure essentielle à prendre) c’est trop difficile? Légiférer, légiférer, légiférer, c’est plus simple?
  • Et à l’Assemblée, on l’applique, la lutte contre la discrimination?: 75 femmes pour 502 hommes, 13 députés de moins de 40 ans (11 à l’UMP, 2 à l’UDF, 0 au PS, 0 au PC)!

Via Agora.

CPE ou emploi à vie

Le mot précarité avait un sens avant les CNE-CPE. Exclusion, précarité, pauvreté, les trois marches de la descente aux enfers sociale. Il a pris depuis quelques mois, par une sorte de déviation du vocabulaire dont nous sommes si friands, une signification qui finit par l’emporter sur les autres et qui se réfère presqu’exclusivement à l’emploi: l’emploi précaire, la précarité de l’emploi. La connotation a son importance, puisqu’elle associe misérabilisme et travail. Et voici désormais qu’il s’agit, pour nos jeunes diplômés, de précariser leur premier emploi. Déjà si difficile à obtenir, il faudrait donc qu’il soit, en plus, un contrat de misère!


La gauche a vu bien entendu très vite tout le parti qu’elle pouvait tirer de la promotion de la peur dans l’imaginaire des plus jeunes, qui n’avaient pourtant besoin de personne pour regarder leur avenir avec inquiétude. Les syndicats aussi qui, peinant à trouver des relais chez les jeunes salariés, et dont l’audience tend à se réduire au fil de la montée des corporatismes, ne pouvaient laisser passer une telle aubaine. La précipitation sans doute un peu inutile du Premier ministre a fait le reste, confirmant, s’il en était besoin, que ce pays ne peut se réformer que dans des convulsions. La montée en puissance du mouvement anti-CPE s’apparente désormais à un phénomène de groupe, dont les mouvements lycéens et étudiants constituent pour les sociologues le laboratoire permanent.


Des débats très vifs à propos du CNE ont très rapidement dérivé sur l’inadéquation des formations proposées par l’ Université, qui serait à l’origine des difficultés rencontrées par les jeunes diplômés universitaires pour trouver un premier emploi. Il me semble entendre encore les amphis enflammés de 68, l’humour et la révolte en moins. Rien n’aurait donc changé, depuis? Pourtant, si. Car si le mal semble le même, le nombre des malades a en revanche très sensiblement augmenté. La vieille Dame universitaire, toujours aussi pauvre, raide et compassée, a pourtant fait bien des efforts. Elle a tout d’abord octroyé le contrôle continu des connaissances, en lieu et place de l’examen annuel en forme de couperet contre lequel les éternels battus avaient tant lutté. Elle a ensuite débité les diplômes en tranches, courtes, longues ou moyennes. Elle a réparti l’effort en petites doses plus faciles à avaler, les UV. Elle a adapté le contenu de sa formation à tout ce qui, à ses yeux, pouvait la rapprocher du monde réel. Avec juste un train de retard. Elle s’est mise à l’heure de l’ Internet, s’est inventé des maîtrises en communication, avec des sous-spécialités... Et rien n’y a fait. Toujours les mêmes reproches. Les études universitaires seraient inadaptées. Celles des grandes Ecoles seraient infiniment plus adaptées.


Avec de tels arguments, il n’est pas étonnant que les jeunes diplômés universitaires partent battus d’avance à la recherche de leur premier emploi. Et que la perspective d’une flexibilité contractualisée et organisée les effraie à ce point. L’ échec est en effet patent. Les entreprises préfèrent le plus souvent le format carré des Écoles, et tout particulièrement des Écoles de commerce, à celui des Universités, lorsqu’il s’agit d’un premier recrutement. Mais à y regarder de plus près, c’est probablement dommage . Quant au contenu de l’enseignement, est-il réellement la principale raison de cette situation?


Dommage, car une formation universitaire bien faite laisse bien plus d’initiative à l’étudiant pour s’ouvrir à une culture plus générale et bien plus vaste que la stricte "science" du management, dont, d’ailleurs, les entreprises n’ont pas vraiment besoin lorsqu’elles recrutent un jeune diplômé. De toutes façons, toutes reprennent des formations, maison pour les plus grandes, ou sur le tas pour les plus petites. A quelques exceptions près relevant de domaines très techniques, ce n’est donc pas vraiment un problème de contenu. Les universités excellent d’ailleurs dans les domaines techniques qui leur sont exclusifs (Droit, médecine), mais à condition qu’une sélectivité suffisante puisse être assurée, qui garantisse une meilleure homogénéité des diplômes obtenus et en assure la crédibilité, ce que les Écoles ont appris depuis longtemps. L’ Université, coincée par sa vocation publique et des principes d’un autre âge, gère des troupes bien trop nombreuses aujourd’hui, pour que leur soit garantie l’assurance d’un job contre un diplôme. La compétition est partout désormais. Sur les marchés, entre les entreprises, entre les hommes dans les entreprises, entre les candidats toujours plus nombreux que le nombre de postes à pourvoir. La compétition, c’est la vie. N’en déplaise aux tenants d’un modèle français désormais condamné par la globalisation.


A la lecture de quelques commentaires concernant le CPE, on est en droit néanmoins de s’interroger sur l’adéquation du profil de certains étudiants à la demande étroite du marché. Et sur l’idée qu’ils se font de l’entreprise et du travail en général. Comment peut-on préférer, à 25 ans, devoir attendre plus d’un an pour trouver un job, au risque potentiel d’un CPE? Comment ne pas voir que le CPE, c’est justement une excuse de plus enlevée à ceux qui voudraient, qui pourraient embaucher, mais qui se sont donné tous les prétextes pour ne pas le faire? Comment ne pas y voir une chance de justement faire la différence, de mettre en valeur sa créativité, son dynamisme, sa motivation et son désir d’apprendre? Comment croire sérieusement qu’un patron, qui aura consacré plusieurs mois à la formation d’une nouvelle recrue à peine dégrossie au sortir de ses études, se résoudra de gaîté de coeur à la remplacer avant la fin du CPE? Alors, où est le risque, vraiment? Est-il plus prudent de ne rien faire, de ne rien changer et de ne rien tenter? Peut-on reprocher à un Premier ministre qui, quels que soient les enjeux, a pris le risque de déplaire, d’avoir avancé vite des propositions pour l’action? Les propositions présentées comme alternatives par une revenante de l’utopie, Martine Aubry, seraient risibles si elles ne contribuaient pas à graver plus profondément encore l’ultime recours à l’ État-Providence, dans une opinion déjà désemparée.


Faisons le pari du succès. Le CPE, c’est aussi et peut-être avant tout l’occasion d’une prise de conscience salutaire, du côté des employeurs. Ce n’est pas une précarité misérabiliste. Il organise simplement, et sans drames inutiles, les conditions dans lesquelles l’insatisfaction des uns ou des autres aurait à s’exprimer en cas d’échec. Il n’y a pas, il n’y aura plus d’emploi à vie. Les entreprises n’ont pas non plus la vie éternelle. Autant le savoir et agir vite.
Pour finir sur une note personnelle, je suis diplômé de l’Université et chef d’entreprise. Mon premier salaire était tout juste au niveau du SMIC de l’époque, avec un contrat résiliable sans indemnités sous un mois de préavis. Comme quoi tout peut arriver...

Via Agora.

mardi, mars 07, 2006

Dominique de Villepin n'entend pas fléchir malgré la mobilisation contre le CPE

Malgré la forte mobilisation des syndicats et des étudiants mardi 7 mars dans la rue et une popularité en chute libre, Dominique de Villepin se refuse pour l'heure à toute inflexion sur le contrat première embauche (CPE).

Voir la suite sue LeMonde.

dimanche, mars 05, 2006

emploi-international.org

La finalité du site Internet www.emploi-international.org est le placement des candidats à la recherche d'un emploi à l'étranger et la satisfaction d'offres d'emploi internationales.

Il permet à toute entreprise, qu'elle soit domiciliée en France ou à l'étranger de déposer sur le site des offres d'emploi à l'international, et aux candidats à l'emploi à l'étranger de nationalité française, ou ressortissants de l'Espace Economique Européen résidant en France ou à l'étranger, ou ressortissants d'un Etat tiers résidant régulièrement en France, d'y déposer leur candidature.

Seules les offres d'emploi validées par un agent d'un Espace emploi international (EEI) sont consultables sur le site.

Les candidatures sont enregistrées, après validation d'un agent de l'EEI dont elles dépendent, sur la partie privée du site. Elles ne sont visualisables que par les agents de l'ensemble des EEI qui les traitent.

Les employeurs, dont une offre d'emploi déposée sur le site est validée par les agents d'un EEI peuvent, à l'occasion d'une mise en relation effectuée sur cette offre, être destinataires des curriculum vitae de candidats à l'emploi international qui ont donné leur accord pour leur diffusion.

Les offres d'emploi déposées sur le site et validées sont proposées aux candidats à l'emploi.

Ceux-ci peuvent être destinataires des coordonnées des entreprises à l'occasion de contacts ou de mises en relation initiés par un agent EEI.

jeudi, mars 02, 2006

Apprenez à décrypter une offre de recrutement

Attention, une offre d'emploi peut en cacher une autre... Selon les postes ou les secteurs, la logique de recrutement qui s'en suit n'est jamais tout à fait la même. Elle peut parfois aboutir à des scénarios qu'une lecture rapide de l'annonce ne laissait pas présager. Quelques pistes pour y voir plus clair.


Via l'Apec.

mercredi, mars 01, 2006

Le Sénat adopte le CPE

Le Sénat a adopté, dans la nuit du mardi 28 février à mercredi 1er mars, le "contrat première embauche" (CPE), mesure phare du projet de loi pour l'égalité des chances, au terme d'un débat animé qui aura duré près d'une vingtaine d'heures. Le CPE, instauré aux termes de l'article 3 bis de ce projet de loi, a recueilli 172 voix contre 142, la majorité d'UDF votant avec la gauche ou s'abstenant.

Via LeMonde.